The Last Resort

Ci-dessus un bref aperçu du reportage "The Last Resort" par Martin Parr 

Martin Parr naît en 1952 à Epsom (Angleterre). En 1994, déjà diplômé en photographie, il rejoint l'agence de presse Magnum. Il suscite dès lors une admiration critique et féroce. Ces nombreux documentaires sur l'Homme et ses contradictions laissent perplexe une partie de la population tandis que l'autre moitié est comblée.

Ce recueil d'une cinquantaine de photographies évoque la fin d'un monde ouvrier et de ses valeurs, ainsi que l'avènement d'un nouveau mode de vie basée sur la consommation excessive . Cette situation prend un air de zone industrielle : la middle class anglaise en vacances au milieu de détritus et d'engins de chantier dans une station balnéaire sale et en déclin jonchée à même le sol de béton. Bref, une esthétique défraichie et repoussante, bien loin de l'élite anglaise qui séduit tant. « Les contradictions de la vie britannique sont visibles partout - la plage n'est pas différente», dit Parr. « Je m'intéresse à l'ambiguïté et aux contradictions que je peux voir et à trouver des moyens de l'articuler à travers la photographie ».

Avant même qu'on ne parle de mondialisation, il a démontré comment la vie humaine se standardise et s'abrutit. Être juge et parti, nous montrer le monde comme il est et trouver le meilleur dans le pire dans la vie, tels sont le trois grands piliers de Martin Parr, fondements qui se reflètent dans cette série de photographies à l'argentique, « The Last Resort ».